mardi 28 avril 2009

Distinguer le but du moyen...

Dans l'action politique, il est régulièrement nécessaire de prendre du recul et de se poser cette question : quel but je promeus ? Quel moyen j'utilise ?

Cette question, chaque citoyen au moment de voter devrait également se la poser.

Or souvent le débat porte sur les moyens (les propositions, le programme) et peu sur le but. Ainsi promouvoir le moyen que l'on préfère devient le but. C'est notamment le cas dans un système binaire de type "gauche-droite".

Pourtant, concernant le but à atteindre, nombreux sont les points de convergence entre les hommes politiques. Au delà des ambitions personnelles, il y a le développement de sa ville, l'épanouissement des citoyens et le bonheur de tous.

L'humanisme prôné par le Mouvement Démocrate n'est rien d'autre que de réaffirmer le but de l'action dans une démarche qui évite de s'enfermer dans un schéma de moyen.

Ainsi du capitalisme et du libéralisme. Il est réputé comme étant "meilleur" que l'alternative communiste pour atteindre le but, surtout depuis 1989. Ainsi, une grande partie de la classe politique s'est dite qu'il suffisait de créer un "capitalisme pur", notamment en réduisant fortement le rôle de l'Etat (c'est à dire la propriété collective) et tout irait mieux pour tout le monde.
Du coup, le moyen est devenu un but.

Or ce système embarque intrinsèquement des limites par rapport au but fixé. Cela est connu depuis plus de cent ans. Ainsi, se créer les grandes crises de destruction pas créatrice du tout.
Malheureusement, malgré la crise nombreux sont les élus, à commencer par ceux qui sont au pouvoir à conserver ce but (notamment en ce qui concerne la propriété collective). De même, dans l'opposition, nombreux sont ceux qui utilise la crise pour vouloir mettre à bat le capitalisme dans son ensemble.

Il est temps d'aborder le sujet à travers le prisme de notre but : le développement de la personne humaine dans ces communautés.

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