Gardons le Cap des réformes, voilà le mot d'ordre, dans la tempète de notre gouvernement.
S'agit-il de courage ou de folie ?
Pour le pouvoir en place, il s'agit de ne pas apparaître comme le chêne de la Fontaine, le même sort est possible (comme Juppé, droit dans ses bottes en 1995).
Certains signes de souplesse montre une faculté à plier, en apparence (report de la réforme du Lycée, enchaînement médiatique) et à avancer en se servant de la tempête.
Mais le risque est-il uniquement politique ?
En fait, le gouvernement et Nicolas Sarkozy entraîne le pays dans un pari un peu fou : la crise est un aléa "normale" du fonctionnement de l'économie, cette économie va repartir dans 12, 18 mois et pour repartir vite, il faut "faire les réformes". En effet, l'objectif de société à l'américaine, les choix réalisés par la majorité, l'objectif affiché est une réussite économique de l'ensemble "France" et uniquement cet objectif. Les réformes vont dans ce sens unique. Mais outre cet objectif limité (réussite économique globale ne veut pas dire réussite pour tous, loin de là), les réformes proposées (contraction des services publiques pour "rendre" de l'argent aux contribuables aisés, renforcement de la propriété - immobilière et/ou héritée, ...) ne sont réellement efficace qu'en période de "croissance" économique.
Or nous sommes au début d'une récession économique. Les réformes risquent de jouer à contre-courant, accentuant les dégats de la récession. Dans une telle situation, si le risque politique est fort, il est encore plus important pour l'ensemble des français qui subiront en accentué les déboires de décisions idéologiques. Espérons que le "Gardons le Cap des réformes" ne soit qu'une posture et que les protections apportées par un service publique fort et nombreux permettrons à notre pays de traverser encore un fois sans trop de dégat la conjoncture actuelle.
S'agit-il de courage ou de folie ?
Pour le pouvoir en place, il s'agit de ne pas apparaître comme le chêne de la Fontaine, le même sort est possible (comme Juppé, droit dans ses bottes en 1995).
Certains signes de souplesse montre une faculté à plier, en apparence (report de la réforme du Lycée, enchaînement médiatique) et à avancer en se servant de la tempête.
Mais le risque est-il uniquement politique ?
En fait, le gouvernement et Nicolas Sarkozy entraîne le pays dans un pari un peu fou : la crise est un aléa "normale" du fonctionnement de l'économie, cette économie va repartir dans 12, 18 mois et pour repartir vite, il faut "faire les réformes". En effet, l'objectif de société à l'américaine, les choix réalisés par la majorité, l'objectif affiché est une réussite économique de l'ensemble "France" et uniquement cet objectif. Les réformes vont dans ce sens unique. Mais outre cet objectif limité (réussite économique globale ne veut pas dire réussite pour tous, loin de là), les réformes proposées (contraction des services publiques pour "rendre" de l'argent aux contribuables aisés, renforcement de la propriété - immobilière et/ou héritée, ...) ne sont réellement efficace qu'en période de "croissance" économique.
Or nous sommes au début d'une récession économique. Les réformes risquent de jouer à contre-courant, accentuant les dégats de la récession. Dans une telle situation, si le risque politique est fort, il est encore plus important pour l'ensemble des français qui subiront en accentué les déboires de décisions idéologiques. Espérons que le "Gardons le Cap des réformes" ne soit qu'une posture et que les protections apportées par un service publique fort et nombreux permettrons à notre pays de traverser encore un fois sans trop de dégat la conjoncture actuelle.
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