De l'espérance déçu... et d'autres encore vivace..

Il y a un peu plus d'un an, nous avons choisi un nouveau président pour une rupture et un nouveau parti est né, le Mouvement Démocrate. Chacun a créé, à sa manière, une espérance, un élan pour notre avenir et notre pays.

Un an après, qu'observe-t-on ?

L'espérance du candidat devenu président s'est cassée les dents sur la réalité. Le pouvoir d'achat n'avance pas, les caisses ont été vidée pour un pari perdu, le choc de croissance et malheureusement en an, la situation de notre pays s'est dégradée.

L'espérance du Mouvement Démocrate a permis de faire apparaître une nouvelle génération de citoyens prêts à s'engager, à se présenter aux élections (ce fut mon cas), à servir le bien commun et malgré des résultats mitigés conservent l'envie de poursuivre le chemin.

Que se passe-t-il alors ?

Le président dont l'élan est bloqué, ne sachant plus qu'elle politique mener, hésitant sur les questions chinoises, la politique familiale, les économies à trouver a choisi d'utiliser son temps à détruire l'espérance venu de ce nouveau parti. Dernier épisode en date, les manoeuvres (publiées dans le Monde) visant à affaiblir le MoDem.
Ainsi, le président est bien un gars de chez nous, quand il n'y a plus d'arguments, que l'on ne sais plus comment avancer, il reste la possibilité de casser l'adversaire.

Finalement, cette note me renforce dans ma conviction de l'intérêt de construire le MoDem.
L'UMP comme le PS savent qu'ils sont minoritaires sans l'apport des centristes, seul le système leur permet de se partager le pouvoir depuis 37 ans.
C'est pourquoi l'indépendance du MoDem fait peur et que l'un par le débauchage, l'autre par le mépris (voir l'attitude de B. Delanoë à Paris) cherche à l'anéantir, ne pouvant pas l'attirer dans son camps.